Tableau de la bataille de Lépante représentant, au-dessus, des flottes chrétienne et mahométane,
la Très Sainte Vierge Marie, brandissant un glaive, intervenant avec l’armée des anges,
pour venir en aide aux combattants de la Chrétienté.
Nous sommes en ce XXIe siècle au cœur d'un combat spirituel majeur et décisif entre la vérité et les hérésies de toutes sortes, entre le naturalisme et la perspective surnaturelle, entre le saint ange et les mauvais esprits du mensonge, de la tromperie, de l'orgueil et de la haine contre le Christ Dieu Rédempteur incarné.
Ce combat se déroule en nous comme en nos sociétés humaines travaillées par un mondialisme matérialiste, relativiste, niveleur, destructeur de l'homme et de son ipseite toute relier au monde surnaturel. Pourtant l'être humain, qui trop souvent s'imagine seul, ne l'est pas, si le veut bien, en sa liberté, se tourner vers la source de vie : Jésus-Christ qui est "le chemin de la Vérité la Vie" : Jésus, vrai Dieu est vrai homme, est un pont vers le Père Éternel, un pont vers la vie éternelle, un pont vers l'Éternel béatitude la Très Sainte Vierge Marie, Reine des apôtres, Reine du Ciel, Reine des anges, tout immaculé, elle est aussi médiatrice, vers Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit : et tous les saints et les anges ce sont aussi des intercesseurs, des guides, des protecteurs.
Si le Seigneur a trouvé bon de placer des sentinelles au-dessus de l'Israël d'antan, Il trouvera certainement bon de placer des sentinelles au-dessus de l'Église d'aujourd'hui. Le ministère de sentinelle se trouve plutôt dans la prière secrète que devant un pupitre.
Que Dieu nous donne la grâce et qu'Il accroisse le ministère et l'impact des sentinelles!
"Il faut prier comme si tout dépendait de Dieu et agir comme si tout dépendait de nous." Saint Ignace de Loyola
Sans la prière et sans les grâces, nous ne pouvons rien. Cela fait deux siècle que nous comptons trop sur les forces naturelles et sur les hommes, si faibles et changeants.Nous devons renouer avec la pratique des grands d'antan, qui fondaient tout sur le Christ, pour le Christ et pour le salut des âmes.Alors prions, faisons pénitence et sacrifions !
Prions à l'intention de la paix et de la restauration de notre royaume, de sa conversion et de son allégence au roi légitime.
Prendre son chapelet
C'est aller à la bataille
Cessons de donner de la prière du Saint Rosaire l’image d’un doux et pieux ronronnement de fidèles inoffensifs cantonnés dans leurs églises et leurs paisibles « groupes de prière »…
Non ! Le rosaire est une arme de guerre, un glaive meurtrier, un fléau d’arme, une « kalach » spirituelle.
Les fidèles qui le prient doivent l’avoir en main pour s’en servir comme d’une arme impitoyable.
Prendre son chapelet, c’est aller à la bataille !
Réciter son chapelet est un acte militant au sens étymologique du terme : un acte de militaire.
Et souvenons-nous bien que par le sacrement de la confirmation qu’il a reçu chacun d’entre nous a été fait combattant : « miles Christi ».
Eh bien ! la prière du rosaire est vraiment un acte de guerre, un acte combattant, un acte tout à la fois défensif et offensif qui blessera l’ennemi, qui l’empêchera de nuire, qui tâchera de le faire saigner, jusqu’à le vider de son sang et le faire mourir.
On doit dire le rosaire avec l’esprit du chevalier qui, après avoir revêtu cotte de maille et armure, enfourche son destrier caparaçonné et s’en va au combat pour en découdre sans ménagement, pour faire du mal à l’ennemi, pour le terrasser et le tuer, sans pitié.
Vaincre à tout prix et ne pas mourir n’ont pas d’autre alternative.
A chaque mystère, je suis dans un corps à corps avec l’ennemi.
Lutte sans merci contre le traître tapi au fond de moi ; lutte sans merci contre le monde, l’esprit du monde et tous leurs hideux sattelites : hérésies, maçonnerie, révolution, libéralisme, socialisme, capitalisme, sectes diaboliques, islamisme, hypersexualisme… etc. ; lutte sans merci contre l’enfer déchaîné, répandu sur la terre, et oeuvrant sans répît pour faire tomber les âmes en enfer.
A chaque « Ave, Maria », je suis dans la mêlée et je frappe – un coup après l’autre, inlassablement répété, continûment réitéré – sur l’ennemi, pour défoncer sa cuirasse, pour la percer, lui transpercer le corps et le mettre à mort.
Et il faudra recommencer, encore et encore : « Ou bien tu mets à mort l’iniquité, ou bien c’est l’iniquité qui te tue », disait notre bienheureux Père Saint Augustin. Trop de chrétiens l’ont oublié et négocient leurs petits arrangements avec l’ennemi pour mener une vie chrétienne sans gêne et sans combat ; c’est sans nul doute l’une des raisons pour laquelle la Chrétienté se porte si mal.
Rappelons nous que la fête de Notre-Dame du Très Saint Rosaire, a été originellement nommée Notre-Dame de la Victoire du Très Saint Rosaire, instituée comme une débordante action de grâce pour le salut de la Chrétienté, menacée par l’islam, obtenu de manière spectaculaire à la bataille de Lépante.
Ainsi la fête du 7 octobre n’est-elle pas une fête mineure de dévotion pour bigotes iréniques : elle est la célébration jubilatoire de la victoire, bien plus que ne peuvent l’être les commémorations civiles d’armistice !
Fête de la victoire contre tous les ennemis du règne du Christ, victoire de Son Eglise, victoire de la Chrétienté.
Chaque fois que je saisis mon chapelet, je ne dois pas seulement me souvenir de Lépante, mais je dois en vérité actualiser Lépante : je dois transposer la lutte acharnée de Lépante, et sa victoire, à tous les combats actuels de la Sainte Eglise.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Coeur.
Comment prier le rosaire ?
Le signe de la croix
Le saint curé d'Ars nous rappelle que:
"le signe de la croix est redoutable au démon, puisque c'est par la croix que nous lui échappons.Il faut faire le signe de la croix avec un grand respect.
On commence par la tête: c'est le chef, la création, le pére;ensuite le coeur:l'amour, la vie, la rédemption, le fils ; les épaules : la force, le saint-Esprit.Tout nous rapelle la croix.
Nous-même nos sommes faits en forme de croix."
« S’il arrive que le souffle au dehors
le vent mauvais, si le mensonge, la cupidité, l’incompréhension trament le mal,
s’il vous semble même devenir victimes à votre tour, regardez vos
héros réhabilités, vos cathédrales reconstruites et vous
vous convaincrez une fois de plus que toujours la dernière
victoire est celle de la foi, de la sainte foi que rien ne peut
abattre et dont l’église catholique est l’unique dépositaire.
Et s’il peut sembler un moment que triomphent
l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de
faire silence quelque instants et de lever les yeux au ciel
pour imaginer les légions de Jeanned’arc qui reviennent,
bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi »
Pie XII, le 25 juin 1956